L’héroïne/méthadone

Un peu d’histoire…

La première version de la méthadone est la péthidine, créé en 1937 par deux scientifiques allemands, dans le but de soulager rapidement les douleurs liées à l’accouchement. La méthadone est ensuite créée en 1938 à partir d’atomes de carbone, d’hydrogène, de nitrogène, d’oxygène et de chlorine, et brevetée en 1941 après avoir démontré ses propriétés analgésiques. Cette nouvelle substance est alors utilisée par les militaires comme anti-douleur et notamment lors de la Seconde Guerre mondiale par les nazis. Le premier nom de la méthadone était la « dolophine », un nom inspiré de « dolor » (douleur en latin) et « phine » provenant de «fin »

L’héroïne (ou morphine) provoque à usage répété une addiction pouvant mener à la mort en cas d’overdose. Afin de remédier à cela, il est possible d’utiliser des substituants comme la méthadone pour une dépendance à l’héroïne.
La méthadone est un opiacé de synthèse dont le mode d’action est semblable à celui de l’héroïne (donc de la morphine), c’est-à-dire que la méthadone se fixe aux récepteurs µ et agit de la même façon dans le contrôle de la douleur et dans la sensation de plaisir. Cependant, son mécanisme diffère de celui de l’héroïne en terme de vitesse d’apparition des effets, qui est alors plus lente, de durée d’action qui se trouve être prolongée et de sévérité puisque la méthadone a des conséquences moins importantes que l’héroïne.  Cela peut s’expliquer par le fait que la méthadone possède une affinité avec les récepteurs µ plus faible que la morphine. La méthadone possède aussi des effets antagonistes sur les récepteurs NMDA, c’est-à-dire qu’en se fixant aux récepteurs présents sur leur membrane, ils empêchent les récepteurs NMDA d’agir, impliqués dans la plasticité cérébrale et dans la mémoire.

La méthadone agit dans le striatum, une zone du cerveau comprenant le noyau accumbens, considéré comme centre des plaisirs.

La méthadone est utilisée à l’apparition des signes de manque, bloquant alors l’effet de l’héroïne, remplacé par celui de ce substituant, beaucoup moins puissant. Le fait de remplacer la dépendance à une drogue par la prise d’un autre opiacé est appelé la méthode de substitution.
Cependant, afin de ne pas ressentir des sensations de manque envers les effets de la méthadone, il est nécessaire d’arrêter le traitement de manière progressive.
Néanmoins, la prise de méthadone peut entraîner aussi une dépendance, comme l’héroïne.

Une réflexion sur “L’héroïne/méthadone

  1. Votre blog est bien sympathique.

    A ce demander si le génie de Ray Charles ne venait pas de là.
    Il était à deux doigtés d’éviter l’héroïne, mais il était pianiste et aveugle, ce fut le dés-accord majeur de sa carrière.

    J’aime

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